FRANCOPHONE 10
Lecture obligatoire:
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac,
Suggestions de lecture
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Dans la Chine de Mao, savoir lire, c'est déjà faire partie des intellectuels. Et on ne badine pas avec les intellectuels : on les envoie se rééduquer dans les campagnes, travailler dans des rizières ou dans des mines. C'est ce qui est arrivé au narrateur et à son ami Luo, si jeunes et déjà marqués du sceau infamant d'"ennemis du peuple". Pour ne pas sombrer, ils ont heureusement encore quelques histoires, quelques films à se raconter, mais cela fait bien peu. Jusqu'à ce que, par miracle, ils tombent sur un roman de Balzac : petit livre à lire en cachette, tellement dangereux, mais tellement magique, qui changera le cours de leur vie en leur ouvrant la porte de la fille du tailleur, en rendant possible ce qui ne l'aurait jamais été... |
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Robinson, parti faire fortune en Amérique du Sud échoue, au gré d'un naufrage, sur une île déserte, que nulle carte ne signale. Il s'aperçoit alors très vite qu'il ne doit s'en remettre qu'à lui-même et à son ingéniosité pour survivre, dans une nature pas toujours très accueillante. Comment parviendra-t-il à supporter sa solitude ? Arrivera-t-il à imposer ses règles d'homme civilisé à cette nature sauvage et à la domestiquer ou bien est-ce elle, finalement, qui aura le dernier mot ? |
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La porte de la chambre fermée à clef "de l'intérieur", les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, "de l'intérieur", pas de cheminée... Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune ? C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par "le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer", qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel. |
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Depuis quelque temps, les accents grognaient. Ils se sentaient mal aimés, dédaignés, méprisés. A l'école, les enfants ne les utilisaient presque plus. Chaque fois que je croisais un accent dans la rue, un aigu, un grave, un circonflexe, il me menaçait. - Notre patience a des limites, grondait-il. Un jour, nous ferons la grève. Attention, notre nature n'est pas si douce qu'il y paraît. Nous pouvons causer de grands désordres. Je ne prenais pas les accents au sérieux. J'avais tort. |